URBAN-ECO SCOP : une structure ESS au service de l’excellence environnementale

A l’occasion de la Journée de la Terre, nous vous proposons de découvrir un acteur engagé pour l’environnement et la planète. Depuis plus de deux ans, l’équipe d’URBAN-ECOSCOP se mobilise aux côtés de la SOLIDEO pour garantir l’excellence environnementale des futurs sites olympiques et paralympiques. Cette structure de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) intervient en tant qu’écologue dans les groupements de maîtrise d’œuvre de la SOLIDEO et l’accompagne dans l’aménagement de ses deux ZAC :  le Village des athlètes et le Cluster des médias.

URBAN-ECOSCOP est une société coopérative et participative dont l’une des missions préalables à des projets d’aménagement est de réaliser des diagnostics écologiques, en recensant les espèces animales et végétales présentes sur un territoire. L’objectif est de connaître l’existant afin d’éviter et réduire au maximum les impacts d’une opération d’aménagement sur son environnement initial. Quand, en dernier recours un impact négatif ne peut être évité ou réduit, il doit alors être compensé.  Partant de cette analyse, l’équipe d’URBAN-ECOSCOP propose des solutions aux maîtres d’ouvrage pour les aider à préserver la biodiversité présente sur le site du projet voire à favoriser le développement d’écosystèmes viables.

Sur les chantiers olympiques et paralympiques, plusieurs initiatives et actions emblématiques ont déjà été menées ou sont en cours d’expérimentation. Par exemple, des contrats de culture sont envisagés pour le Village des athlètes et le Cluster des médias. Cela consisterait à élever de jeunes arbres pendant 3 à 4 ans dans une pépinière en prévision des chantiers de plantation à venir. Pour assurer le succès de cette opération, les jeunes pousses évolueraient dans des conditions pédologiques et climatiques similaires à celles de leur lieu de plantation. Des essences locales comme les charmes, les noisetiers ou encore de jeunes chênes seraient privilégiées afin de favoriser le développement d’espèces de la région et d’assurer des continuités écologiques avec les espaces végétalisés existants.

Sur le Village des athlètes, une réflexion est également menée afin de tirer parti des matériaux issus des déconstructions. Bétons, briques et déblais pourraient ainsi être réutilisés pour l’aménagement des futurs espaces publics, en sous-couche de voirie par exemple et aussi pour recréer des « technosols ».

Grâce à ces solutions, les effets sur l’environnement sont minimisés et les chantiers se mettent incontestablement au vert !

© URBAN-ECOSCOP

 

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